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Entropie, la résidence art – science – société de Ludmila Postel

Ludmila Postel est artiste sonore et chercheuse, née à Les Lilas et basée à Lille. Ses travaux portent sur les pratiques sonores dans et avec les univers virtuels. Elle questionne les relations entre l’Homme et la machine, entre le joueur et le jeu, entre anthropologie, phénoménologie et création artistique. Sa pratique évolue entre la marche sonore, la composition acousmatique, le jeu vidéo et l’improvisation.

Depuis plusieurs années, elle travaille avec le monde virtuel New Atlantis, métavers dédié à la création artistique. Les premières marches sonores organisées dans New Atlantis ont révélé une interaction sonore inédite avec le territoire particulier du métavers en plus d’être des expériences collectives à part entière. Son approche met en jeu des processus perceptifs spécifiques au jeu vidéo ainsi qu’aux arts sonores en lien avec une approche sociologique du métavers et de ses usages. 

Site internet : https://ludmilapostel.wixsite.com/ludmilapostel
Instagram : https://www.instagram.com/_ludpos_/
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/ludmila-postel-80b57015/

La proposition de Ludmila prolonge une collaboration engagée avec Laboratoire Modulaire de l’Esam Caen Cherbourg depuis 2024 avec Ludmila. Ce nouveau volet consiste en un parcours d’installations 3D et sonores qui prendront place sur les rives de l’Orne sur l’avenue Victor Hugo en face du Dôme. Outre les questions de flux, d’hydrologie et de sédimentation, le travail de Ludmila se penchera également sur le fond de l’eau, la surface sous la surface. Ce projet transmédia vise en effet à mettre en valeur le fond de l’Orne, remonter le fond de l’eau sur la berge, mettre le dessous, dessus. Par l’usage de sonars et d’hydrophones, l’objectif sera de cartographier et enregistrer le fond du canal pour le donner à voir et à entendre. 

L’ensemble des données collecté seront mise en scène de deux manières :
– Auditivement : on pourra écouter le fond de l’eau via un flux de streaming (en direct ou différé), capté par des hydrophones situés à différents endroits du canal et/ou en mouvement.
– Visuellement : on pourra suivre une longue sculpture le long de la berge, représentant le fond du canal, réalisée grâce des impressions 3D des relevés cartographiques fait avec le sonar.Pour réaliser ce travail, une collaboration technologique est en cours avec le Laboratoire Modulaire de l’ESAM pour la fabrication des micros submersibles. Une visite du CIREVE de l’Université est programmée le 28 janvier pour un échange autour de la réalité virtuelle. Des rendez vous sont également prévus avec Joels Bréard directeur de l’Équipe ECOTEA du  Laboratoire ABTE, spécialiste matériaux, notamment des bioplastiques bio-sourcés au pour un échange autour des module en impression 3D qui constitueront les modules physiques installé sur la presqu’île en signalement de son parcours virtuel.